Objectifs

Objectifs d'ICDED1.

La présente édition du Congrès International sur l’Economie du Désert  a pour objet de compléter les études citées dans la rubrique Appel à communications, en prenant en compte des aspects n’ayant pas encore été traités de façon détaillée. Elle portera  plus sur les flux économiques et notamment dans le domaine du tourisme que sur les aspects institutionnels de l’intégration intra-africaine.

L’objectif  est d’analyser les caractéristiques essentielles de l’intégration régionale intra-africaine dans ces domaines du tourisme et de l’investissement y relatif  et de mettre en avant les grandes opportunités que les pays Africains pourraient exploiter ou mettre à profit pour leur développement notamment en matière  du tourisme du désert (tourisme saharien) qui constitue un exemple typique, qui en fait ne requiert pas beaucoup des moyens et ressources en terme d’investissement et pourtant c’est un créneau promoteur et compatible avec les qualifications, les spécificités et le savoir-faire des populations des zones désertiques.

Le principal objectif de cette première édition de ce congrès est donc de réunir des chercheurs universitaires spécialisés, des praticiens en matière de tourisme et des acteurs économiques en général, ainsi que des politiciens et experts en matière du développement, pour enrichir le débat sur le rôle que le tourisme pourrait jouer dans l’intégration économique du continent Africain, en mettant  la lumière sur l’économie du tourisme, comme levier promoteur du développement notamment dans les régions désertiques.

 L’objectif est d’échanger des expériences et des opinions permettant d’innover et de proposer de nouveaux procédés et des idées créatrices en matière de tourisme, adaptés aux spécificités Africaines et capables de répondre aux besoins et attentes en matière de développement en Afrique. Le débat sera donc axé sur des problématiques portant sur les hypothèses suivantes :

  1. Le tourisme peut être un moteur essentiel de la croissance inclusive, de la création d’emplois et de richesse grâce au commerce des biens et des services et au renforcement des liens intersectoriels.
  2. Le tourisme peut favoriser une plus grande diversification de l’économie et le développement des entreprises, ce qui peut accroître la résilience aux chocs économiques extérieurs.
  3. Les pays Africains peuvent mettre en œuvre des plans nationaux à long terme visant à diversifier l’économie, qui intègrent le tourisme, dans le cadre de la transformation structurelle de l’économie.
  4. Les pays Africains peuvent réduire ou supprimer les formalités de visa afin d’approfondir l’intégration régionale.
  5.  Les communautés économiques régionales devraient redoubler d’efforts pour commercialiser, monter et promouvoir en commun des attractions transfrontalières.
  6. Les communautés économiques régionales doivent s’appuyer sur les efforts faits pour élaborer des projets conjoints de développement des infrastructures et d’investissement, par exemple en favorisant les investissements transfrontaliers dans les hôtels, les aéroports et les routes. À l’échelle nationale, elles doivent associer différentes parties prenantes au renforcement des capacités des acteurs du tourisme.
  7.  L’Afrique doit optimiser le rôle du tourisme en tant que moteur et catalyseur de l’intégration régionale et de la croissance inclusive, en renforçant la coopération régionale.

        
      
 

 

 

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